mercredi, novembre 08, 2006

La nuit du 6 au 7 novembre


Voici un bref résumé du dernier lundi plutôt .... rocambolesque ! J'ai essayé un petit exercice de style tout en vous racontant comment ça s'était passé. Laissez moi vos commentaires si jamais vous avez eu la patience de tout lire!



Le son du réveil retentit dans ma chambre. Je m’apprête à vivre la plus terrible épopée de ma vie, du moins je le croyais dur comme fer. Un seul coup d’œil au cadran suffit à me faire comprendre que je suis déjà en retard : 5:05AM. Je cours sous la douche; seule la froideur incontestable de l’eau arrive à me faire comprendre que je ne sommeille plus. À la hâte, je finis de m’apprêter et m’efforce d’imaginer la tête que je vais avoir ce soir. Je suis fin prêt, il ne reste qu’à mémoriser l’oral d’anglais qui à lieu dans maintenant 3:28 minute. Je fais une pause, il me faut du temps. Je me confectionne un déjeuner de roi : œufs, café, bagel au beurre, fromage. 7 :30 je retourne a l’oral le temps d’un sprint final : boostage de crâne intensif. Je monte dans mon cavalier, les vitres trop givrées me rappellent que déjà l’hiver est arrivé. Je roule. Le brouillard est hallucinant, on arrive à peine à distinguer le paysage à quelques pieds de l’accotement. Deux point rouges. J’écrase la pédale des freins au tapis, le siège arrière se détache et propulse un sac dans mon dos. WOW. Une caravane sur la route est dans un angle de 45 degrés. L’air détendu du chauffeur de remorqueuse m’indique qu’il y a heureusement plus de peur que de mal.

J’arrive au cégep. J’escalade les marches et arrive au confessionnal. L’ingéniosité des profs de langues m’épatera toujours. Comment arrivent-il a stocker autant de documents dans ces cubicules minuscules? Peu importe, je dois me concentrer: “You can go for it Jimmy”. Et la: le sentiment de dire absolument n’importe quoi, se rendre compte que les 5 minutes sont déjà écoulées et que je passe a 90%.AWESOME ! La journée continue : je finis le Listening TEST et vais fumer un petit cigare. Non je ne suis pas fumeur mais je trouve paradoxalement détendant le petit je ne sais quoi qui accompagne chaque bouffée. Je mange, enfin, je me gave d’un sous-marin très ordinaire. Je n’ai pas faim, juste besoin d’énergie .Je file au 7e pour l’examen de LYS (nom fictif, je ne veux pas qu’elle me retrace, la chienne!). OH MON DIEU quel intra c’était. Le plus dur et le plus chiant qui m’ait été donné à faire, comme si elle arrivait à lire dans mon esprit la question qui allait me faire le plus ch*er! Je finis un peu en queue de poisson, trop énervé et absorbé par le travail que le montage de salle nous imposera. Bien sur LYS me rappelle, que je n’ai pas tout à fait répondu aux critères du numéro 2. Je la maudit intérieurement et descends en bas, on a déjà commencé l’évacuation du cali : L’opération party poker est en marche.

Sans que je n’arrive à comprendre, la salle est déjà montée et seuls les derniers détails nous échappent encore. Les derniers détails et notre produit de vente principal: la bière. On se rend au dépanneur du coin (je crois vraiment que c’est son nom, ou au coin, peut importe.) et la charmante dame nous apprend qu’elle n’est nullement au courant de cette commande et que son patron l’est encore moins. Après maintes négociations et appels qui auront fait tombé le jour, nous obtenons la bière en échange de mon endossement (aille). Je retourne à la salle et tâche d’aider Marco à finaliser les arrangements du poker. Arrangements qui finissent par tous être chamboulés parce qu’au poker tous le savent très bien: chacun en sait toujours plus que son voisin. La joute commence et je m’inscris de manière inconnue. Je suis éliminé aux premiers tours ce qui me laisse le temps de flâner dans la salle et d’accueillir les nouveaux arrivants. La salle est énorme, peu probable que nous la remplirons étant donné le nombre de billets vendus mais peu importe, j’espère que quelques courageux viendront de leur présence soulager la peur de la honte si jamais trop peu se pointaient. Et puis tout d’un coup des inconnus dansent sur l’improvisé dance floor. Ce ne fut certainement pas le party du siècle mais c’était LE plus gros party que nous ayons jamais organisé et ce fut agréablement hallucinant de gérer un tel projet sur le terrain. Et là: la fin du party arrive, du moins elle devrait mais les 6 ou 7 gelés sur la piste me rappellent qu’il va falloir prendre l’initiative si nous voulons terminer. En bon diplomate que je suis, je laisse la tâche a quelqu’un d’autre pendant que je m’efforce de trimbaler les tables à travers tout le cégep. Nous retournons au Cali et là : problème. Les filles sont déjà en train de séparer le tip de la soirée. Ce qui était convenu comme un 50(organisateurs)/50(bénéfices) se transforme rapidement en un 0/100 (ou presque) chacun obtient sa part du gâteau et les bénévoles se poussent … pour la plupart ! Certains sont tous de même restés (ce qui est très gentil a vous en passant) et nous ont aidé a vider la place. J’installe mon 40oz Vodka + ma 24 de CoorsLight, reliques de la soirée, dans le fond de ma valise (c’est toujours plus prudent, surtout lorsqu’on est pas tout a fait a 0.00) et je m’enligne vers la station service la plus proche. Un petit 10 et je constate que le 20 dollar du début de la soirée s’est transformé en 25 … hum, payant le bénévolat.

J’arrive chez moi, je fais un bon feu de bois, je m’écroule en boxer devant l’ordi et me dis que malgré les cernes je dois immortaliser cette soirée débile. La fatigue aura suffit à me donner l’inspiration pour de ces quelques pages. Je regarde l’horloge, 03 :56, je vais me canter.

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