Freak show

Décidément, cette nuit n'était pas mienne.

J'ai commencé par rêver que ma maison était en feu. J'étais dans la cuisine, celle du haut, puis tout à coup je remarquai une étincelle. Une étincelle? Que dis-je, un véritable volcan faisait rage entre le comptoir et la rangée d'armoires. MON DIEU! Je me retournai sur le champs et je criai a mon frère: SORS DEHORS CRISSE, LA MAISON VA BRULER! Avec une vigueur astrale, je soulevait frèrot et dévalai l'escalier jusqu'à l'extérieur. C'est alors que mon esprit s'évertua sur des sentiers plus tortueux. NOoon! On a oublié l'album photo! Je remontais à la cuisine, dans un but ultime: celui de braver le flammes afin de récupérer mon trésor, mon précieux, j'en faisais une affaire personnelle. Oui je sais, personne ne laisse ses albums photos aux cuisines mais dans mon rêve, c'était comme ça, que voulez vous! Et la ... surprise! Le feu est éteins, pas la moindre trace de brûlure, en bon français "toute est cleancut". Sortant la tête par la fenêtre, j'étire mon bras en un grand salut au petit dernier, TU PEUX RENTRER LE FEU EST MORT!

Probablement troublé par l'incident et le farfelu de la situation, mon imagination dévala vers un second "rêve". J'étais chez ma tante, celle que je vois 1 fois au 3 ans. Sauf que c'était pas chez elle, et qu'il y avait un inconnu, le chum de ma cousine. Parle parle, jase jase, ce rêve était plutôt banal et rien de rien spécial n'attirait mon attention si ce n'est le fait que trois lits superposés se tenaient dans la chambre ou nous discutions et que tels des primates, nous y étions grimpés. Dans ma logique absolue, je me dis intérieurement: "Quelle bonne idée, trois lits, j'imagine que c'est économique!" La stupidité jusque là relativement relative atteins son summum lorsque mon oncle nous annonça son désir de faire une balade en forêt. En ouvrant la porte, je me retrouvai donc immédiatement dans un petit bois d'été plutôt champêtre et un cerf s'avança vers nous. MON DIEU! Ce cerf était DÉBILE. En son flan, il avait une longue lame, un genre d'épée. Ce qui pouvait se révéler particulièrement dangereux dans l'éventualité où il se déciderait à charger. À peine avais-je fini ma réflexion que je le vis s'élancer et mon frère eu peine à éviter une "cudjatisation" instantané. Il s'en tira avec une coupure au mollet. C'était maintenant mon tour, la scène était magnifique: un cerfs de 5 pieds, panache en plus, c'était toute une bête. La fuite était impossible et je fus surpris de l'aisance avec laquelle il me rattrapa. Tel un Néo dans un film de matrix, j'évitai le tranchant de sa lame. Vous savez la passe ou il se plie le dos a 90 degrés par derrière? Eh bah à coté de moi c'était rien, je vous l'assure. Mon oncle se pointa au bon moment. Preux chevalier, il fonçait, la gueule ouverte vers cette abomination sans nom. Tel un étalon, le cerf se dressa sur ses pattes arrière et de son tranchant, sectionnat mon oncle en 3 ou 4 parties ne laissant pour témoin qu’une épaisse coulée de sang rouge. Mon esprit sadique, mon Thanatos s'emballa. J'eu droit à une version ralentie et "gore" tout en détails. Décidemment, le rêve tournait au cauchemar et n'ayant pas la force d'affronter la bête, j'ouvris instinctivement les yeux. Je m'assis, en sueur, au milieu de mon lit et songeait sérieusement à abandonner pour de bon toute consommation de LSD.