lundi, février 26, 2007

Susanne

Voici une petite fiction véridique fausse et exagérée.

J'ai rencontré une vieille; Susanne qu'elle s'appelait. Elle avait 59 ans, enfin c'est ce qu'elle nous a raconté. Pourtant, ce n'est pas l'age que j'aurais estimé quand elle s'est jetée sur nous en pleine rue en s'exclamant: "Aye lé gars, vous êtes jeunes vous z'autre, vous allez sûrement pouvoir m'expliquer ça." Après mûre analyse de son charabia qui s'entrecoupait de reniflements et de pleurs, j'en suis venu à une conclusion. Sylviane, enfin je veux dire Susanne, à des problèmes familiaux. Sa soeur refuse de lui parler depuis qu'elle et sa deuxième soeur de Rimouski la soupçonnent de coucher avec son mari, celui de la première, chose que Susanne démentit fermement. Vous me suivez toujours? Hors, tout ce manège dure depuis bientôt 25 ans et Susanne se fait vieille, elle n'a plus la force de supporter un tel jeu. Jadis, sa famille lui rendait visite. En ces temps Susanne avait des sommes quelque peu rondelettes qu'elle épuisait a coup de présents et de réceptions chaleureuse. Maintenant elle n'a plus un rond et ils l'ont laissée, ils la fuient. C'est pourtant une femme modèle. Derrière un visage que les années ont laissé intact, se cache une femme très sociable et sensible. Toute sa vie, Susanne s'est dévouée au service des autres. Elle a travaillé dans le public Susanne, et bien qu'elle ait une écoute des plus réceptives, sont aptitude à faire valoir ses opinions n'en est pas pour le moins réduite. Susanne, elle est divorcée. Susanne, elle a revu sa soeur aujourd'hui et ça l'a fait flippé. Elle ne sait pas comment réagir, elle ne sait jamais comment réagir dans ces moments là. Elle souhaiterait ne jamais avoir rencontré sa soeur mais on ne peut pas renier son sang, parce que l'amour ... c'est inconditionnel. L'amour d'un homme, d’une femme, d'un enfant ... d'une soeur. L'amour ça se choisi pas, ça nous tombe dessus comme ça. "Mais quessé tu fais quand ça arrive? Quand tu te sens mal! T'arrête de leur parler?" Entre deux bouffées de "top", Susanne, elle nous a raconté sa vie et ses tracas... Mais qu'est-ce que j'en avais bien a foutre, qu'est-ce qu'elle attendais de moi? Susanne c'est une femme mélangée.

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dimanche, février 25, 2007

Foot Fetichisme

Je veux y retourner!
Automne 2004
, c'était à Florence en Italie.

Un voyage "éducatif" avec l'école, probablement mon plus beau mais le meilleur c'était le sentiment de liberté, un "feeling" de vacances à l'autre bout du monde. J'avais lancé l'idée comme ça, une photo de pieds pourquoi pas? Probablement un surplus de poses à brûler et puis on avait rien de mieux à faire qu'attendre le reste du groupe. C'était pluvieux, j'avais hâte de souper.

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lundi, février 19, 2007

Nostalgie

Nous sommes venus il y a trois cents ans, et nous sommes restés... Ceux qui nous ont menés pourraient revenir parmi nous sans amertume et sans chagrin, car s'il est vrai que nous ayons guère appris, assurément nous n'avons rien oublié.

Nous avions apporté d'outre-mer nos prières et nos chansons : elles sont toujours les mêmes. Nous avions apporté dans nos poitrines le coeur des hommes de notre pays, vaillant et vif, aussi prompt à la pitié qu'au rire, le coeur le plus humain de tous les coeurs humains : il n'a pas changé. Nous avons marqué un plan du continent nouveau, de Gaspé à Montréal, de Saint-Jean-d'Iberville à Ungava, en disant: ici toutes les choses que nous avons apportées avec nous, notre culte, notre langue, nos vertus et jusqu'à nos faiblesses deviennent des choses sacrées intangibles et qui devront demeurer jusqu'à la fin.

Autours de nous, des étrangers, qu'il nous plaît d'appeler des barbares ; ils ont pris tout le pouvoir; ils ont acquis presque tout l'argent ; mais au pays du Québec, rien n'a changé. Rien ne changera, parce que nous sommes un témoignage. De nous-mêmes et de nos destinées nous n'avons compris clairement que ce soir-là. persister ... nous maintenir.. Et nous nous sommes maintenus, peut-être afin que dans plusieurs siècles encore le monde se tourne vers nous et dise "Ces gens sont d'une race qui ne sait pas mourrir"

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Extrait de Maria
Chapdelaine (1914) de Louis Hémon
Je sais pas si c'est bien "fair" tout ça avec le copyright et tout et tout mais j'avais envie d'écrire ce petit bout de texte que j'ai découvert aujourd'hui en cours de littérature. Pour votre culture personnelle, ce texte fait parti de ce qu'on appelle: le terroir critiqué. Si, si c'est mon professeur qui me l'a dit! On racontera ce qu'on voudra, c'est peut-être pas toujours utile mais tout au moins, c'est divertissant!

Si jamais il y avait un problème juste me messager avant de me lapider.

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mercredi, février 14, 2007

Histoire de bébés chinois II

J'avais commenté, il y a quelques temps, un article accrocheur sur les enfants chinois qui parraissait sur le site web de Radio-Canne (pour lire mon post). Ce post, que je croyais anodin et plus ou moins sans interêt, s'est révélé très populaire. Dernièrement, j'ai reçu dans la boîte à réponses un commentaire qui m'a fait repenser ma position sur ces mesures chinoises.

Myriam said...
L'adoption est une "matière" délicate. Je ne conteste nullement le fait qu'il faille des critères. Mais le discours est dangereux : pourquoi diable ne demande-t-on rien à quelqu'un qui est capable biologiquement d'enfanter? N'y a-t-il pas parmi les femmes qui accouchent le plus normalement du monde en clinique des femmes qui ont bu ou fumé durant leur grossesse, n'y a -t-il pas des personnes "débiles" (au sens psy du terme), n'y a-t-il pas des pères et des mères biologiques totalement incapables d'assurer le bien-être affectif - et financier - aux enfants qu'ils mettent au monde ??? Avoir un patrimoine pour être parent, cela vous choque ? C'est pourtant un des critères imposé par la Chine ... (et d'autres pays). Avoir plus de 30 ans et deux années de mariage ... ou 5 s'il y a eu divorce de la part d'un des conjoints. Pourquoi diable ne pas appliquer la même règle de "stabilité" aux parents "biologiques" ? Je suis pour des amendes administratives si une femme accouche avant ses 30 ans et qu'elle a fait un enfant avec un homme qui a été divorcé. Vous êtes toujours d'accord ?

Une future mère adoptante qui attend son enfant depuis novembre 2004 (eh oui ! - date de la première démarche administrative !!!).


Vraiment songé comme réflexion, je dois avouer que je n'avais jamais vu le problème sous cet angle. Comme Myriam l'a dit: je pense que tout pays est obligé, par respect pour les enfants, d'assurer certaines protections mais je suis forcé de reconnaître que certaines mesures sont exagérés. Oui, certains couples du Québec ont des enfants dans des conditions douteuses et certaines personnes feraient inévitablement de meilleurs parents que d'autres mais c'est évidemment impensable d'imposer des restrictions de natalité, surtout que le Québec à extrèmement besoin de la nouvelle génération, mais ça c'est une autre toute autre histoire ...

Néanmoins, revenons au sujet en question, pourquoi se priver de "contrôler" ou devrais-je dire de s'assurer de la convenabilité du milieu dans lequel certains enfants évolueront si cela est possible? Dans mon monde idéal, oui, chaque citoyen s'interrogerait sur sa capacité réelle à intégrer un nouvel individu a son ménage. Tout ça est est un peu utopique mais j'ai droit à mes principes! Je ne trouve pas logique que certaines mères sans scolarité ni revenu ayant a peine 20 ans en soit déjà à leur deuxième ou troisième enfant.

Finalement, je comprend que la difficulté des procédures d'adoption soit frustrante pour certains couples mais pour le bien de ces petits, dites-vous c'est nécéssaire. Et à cette Myriam, si jamais tu venais qu'à relire ceci: Bonne chance!

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dimanche, février 11, 2007

Les vieux sans famille

Triste événement à Sainte-Geneviève-de-Berthier:

[l'Écho d'Autray, 11/02/07, Pierre Bellemare]

"Vivant en ermite depuis nombre d'années, Jean-Jacques Lesage à été retrouvé mort chez lui, à la mi-décembre, à Sainte-Geneviève-de-Berthier. Les policiers ont retrouvé un corps momifié. Son décès remonte à plus d'un an. Possiblement à entre 15 et 18 mois, avance-t-on. [...] L'homme n'avait de contact avec personne. Il vivait seul chez lui depuis nombre d'années et ne maintenait pas de lien avec sa famille. Il n'avait pas non plus de réseau d'amis. Ses factures se payaient par virement automatique chez son institution financière. Le chèque de pension arrivait au même endroit."

Je ne lis habituellement pas l'Écho d'Autray; ce genre de petit journal tout frêle qui, n'ayant trouvé mieux que le publisac comme transport, parvient tout essoufflé à trouver refuge dans votre boite au lettres. Pour faire court, un journal de matante, un véritable recueil de potins. Mais ce matin là, la "front page" m’a complètement sonné.

"Septuagénaire retrouvé mort chez lui après plus d'un an" : OUACHE
Je dis ouache spontanément en essayant de chasser l'image de vieux bonhomme à moitié décomposé et rongé par les vers qui m'est apparu. Et puis je commence à réflexionner. Je ne sais pas ce qui est pire, l'image improvisée du vieux sèche ou le fait que cet homme soit mort dans l'indifférence la plus totale. Comment en est-il arrivé la. Ça m'a fait réfléchir. À bien y penser, ce genre d'évènement n'est pas si isolé. On en parle uniquement parce que c'est bien dégeulace comme histoire et que ça fait jaser.

Mais si on prennait le temps de creuser un peu.
Il faut être allé une fois à Berthier pour comprendre. Venez passer une bonne journée dans les cartiers de Berthier, vous y rencontrerez la gamme complète de mésadaptés sociaux, et la je ne veux pas paraître méchant ou cru mais il faut que je les cite: des bambins en vélos au milieu de nul part, des vieux qui n'ont rien de mieux a faire qu'aller parier leur rente au club de cartes, des jeunes mères pauvres aux bras pleins d'enfants, et une jeune fille, trop jeune pour être aux cotés de ce grand homme en manteau de cuir qui, de sa grande générosité lui à enfin octroyé sa dose quotidienne d'attention. Je suis peut être un peu noir, mais il y a au moins un once de vérité dans ce que j'avance. Pas étonnant que dans de telles conditions, le vieillard s'est laissé mourrir . Ce cartier est sale et pue la misère à plein nez. Au lieu de faire taire le scandale à coup de chèques de BS, ne serait-il pas mieux de véritablement aider ces démunis? Et puis d'un point de vue purement capitaliste, c'est du gaspillage de main d'oeuvre payeuse d'impôts.

Pour ce qui est de la solitude de nos aînés, en dehors des quelques avancées de fonds symboliques, le gouvernement à vite compris qu'il n'y gagnerait rien a aider ces anciens contribuables (ou encore pire, probablement d'anciens prestataires) mais alors à qui en revient la charge?

Claude Sauvageau; curé berthelais:
"On peut vivre sans inquiéter personne et sans que personne ne s'inquiète de soi pendant longtemps."

... Brillante constatation ...

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mardi, février 06, 2007

Patin sur la rivière l'Assomption

Ça y est, la rivière l’Assomption est enfin gelée et, encore cette année, c’est 9 beaux kilomètres de glace qui ont été aménagé pour mon plus grand plaisir. Déployer son énergie à grands coups de patins au cœur de ce paysage majestueux est tout a fait jouissif. Je crois que j'en développe une sévère addiction. Au cours des 4 derniers jours je me suis offert, au profit de quelques ampoules au talon, un grand total de 22km; j’ai peine à y croire moi-même! Je vous conseille vivement la sortie, seul, avec des amis, la famille ou votre animal de compagnie (pourquoi pas). L’hiver est si vite terminé, il serait dommage de ne pas en profiter. Non seulement cette activité vous permettra de vous refaire une forme physique, elle n’abîmera pas votre portefeuille, le tout ne vous coûtera qu’un bon café bien chaud au Henri.


Patinoire sur la rivière L'Assomption
Joliette(Qc),Trouvez la rue Visitation,
Pour Infos : (450) 755-1651

Pour trouver Joliette (honte à vous):
http://www.maps.google.fr

->Cliquez ici pour la carte de la rivière et ses différents points!
TOUT sur la rivière l'Assomption sur WIKIPEDIA

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dimanche, février 04, 2007

Si j'avais un char ...

Ahh ! J'ai vraiment l'impression qu'une éternité s'est écoulée depuis mon dernier billet. Que voulez vous, j'ai été particulièrement occupé ces derniers temps. La rentrée a été mouvementée, j'avais oublié a quel point les cours de 4h étaient longs et pénibles (pour certains). Aussi, mon char ma lâché. Une transmission neuve que ça me prendrais, mais j'en ai plein le "casse" de mettre de l'argent sur ce vieux bazou et faut dire que je suis déjà a 255000 kilos. Enfin, c'est vraiment arrivé au meilleur moment, si je puis me permettre de dire avec un sarcasme certain. Mais bon on s'arrange comme on peut et j'imagine que ça va juste me permettre de plus apprécier mon prochain char. Pour l'instant c dur de se retrouver à ce stade, quêter le char a môman, aille aille aille. Heureusement elle sort pas trop souvent et ça me permet de faire mon frais avec sa belle mazda: TROP CLASSE. Pour l'école, c'est pas aussi évident, quêter des lifts ici et la, déjà que j'avais une horaire a chier qui me fait perdre près de 10h semaine, on peut dire que j'ai pogné le jack pot. J'ose espérer une job au plus vite et de l'argent EN MASSE!

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