mercredi, mars 28, 2007

Moi, souverainiste?

J'ai lu sur le Blog de Mat un petit billet sur la souveraineté et sur toute sa vision de la chose. J'aime bien comment il a décrit les faits. En publiant mon commentaire je me suis rendu compte que j'avais littéralement écris un petit texte. Voyez par vous même et puis allez jetter un coup d'oeil sur le Blog de Mat, c'est impératif.


J'ai aussi eu une phase séparatiste souverainiste et même, pendant un bout, communiste! Mais j'ai réalisé comme toi, il y a peu, que je n'avais pas de véritable raison de l'être.

Identitaires?
Oui, peut-être. Nous sommes bien le seul gros foyer francophone d'Amérique du nord mais est-ce une raison de s'exclure ainsi? J'ai trouvé marant qu'un ami souverainiste me dise un jour: " Les crisses d'importés, moé j'ai rien contre eux autres mais qui s'intègrent. On est bin capable de vivre à plusieurs cultures, ca prend juste du bon voiloir."

Économiques?
J'ai deja eu trop de cours pour renier le fait qu'avec la mondialisation, la tendance est au regroupement. Pour résister aux marchés asiatiques, il faut bien se serrer les coudes et construire une économie viable. Si l'Europe n'a pas eu les reins assez solides et qu'elle a du adopter l'Euro pour survire, le Québec a lui seul a t'il vraiment une chance?

Personnellement, j'ai pas envie de m'identifier a qui que ce soit au niveau municipal, provincial ou territorial. Mon pays moi c'est le monde! La Suite .......

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dimanche, mars 25, 2007

Dormir

dormir v. intr [16] n. (1): Être dans l'état de sommeil.

J'avais juste besoin de l'écrire pour me rappeller ce que c'était. J'ai les paupières qui s'amusent à sautiller, je vais aller faire un somme ... je crois.

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vendredi, mars 23, 2007

Poussée de trèfles

C'est marrant de voir comment le hasard fait bien les choses. Cette semaine à été l'une des plus riches en émotions depuis belle lurette. J'ai l'impression que quelqu'un m'a envoyé un plein cargo de chance. Lundi, j'ai eu un accident d'auto, rien de bien grave. Enfin l'impact à été vraiment sérieux, je me suis déversé un café dessus et le char du monsieur à étouffé sous le coup de l'impact mais quand je suis sorti pour voir ce qui se passait, entre deux insultes du gars en furie, j'ai remarqué que les véhicules étaient intacts. J'en ai pas cru mes yeux, lui non plus d'ailleurs et je n'en suis toujours pas remis. Un coup de chance probablement mais qu'est-ce que ça tombait bien ... Jeudi j'ai appris que j'allais enfin avoir un autre auto, pour ceux qui ne le savaient pas j'étais a pieds depuis un moment, enfin avec l'auto de meuman, mais désormais: LA LIBERTÉ TOTALE. J'ai recu mes impots, avantageusement plus gonflés qu'espérés. En prime, j'ai gagné 2 cafés Tim cette semaine et un beigne! J'ai calculé vite fait: 1 chance sur 9 de gagner par café. 3 café gagnés sur 4 ca me fait: 9*9*9= 1/729. J'avais 1 chance sur 729 de gagner ces trois cafés! (Ca peut sembler freak de calculer tout ça, je le met sur le dos de l'effet poker) Enfin y a sûrement un calcul pour être plus exact mais grossomodo j'en suis venu a la conclusion que c'était bel et bien ma semaine! Le mieux: j'ai aussi eu de l'excellente compagnie à chaque soir cette semaine, c'était magique :) J'espère que le hasard ne se rééquilibrera jamais!

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mercredi, mars 21, 2007

Retard

Je n'ai pas le temps de vous écrire, je suis en retard. J'ai deux ou trois textes en brouillon, quelques histoires en tête, à bientôt :)

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dimanche, mars 18, 2007

Prémonition

Déjà un moment s’était passé depuis ma dernière visite au carrefour 10, cinéma de joliette. Le soir dernier, c’est prémonition que nous avons décidé d’aller voir. Faut dire qu’on avait pas vraiment le choix, je suis arrivé, comme à l’habitude, assez en retard et c’était le dernier film potable qui restait. De toute manière c’est ce que nous avions convenu et ça s’est révélé être un excellent choix.

Probablement le meilleur film de Sandra Bullock depuis longtemps qui, du haut de ses 43 ans n’a encore rien a envier à ses jeunes collègues. Mais bon, le charme du film réside aussi dans la mise en scène et sinon plus, dans le scénario. Vous avez peut-être vu les previews mais je vous mets tout de même un peu en contexte. C’est l’histoire de « je-ne-sais-plus-son-nom » qui vit la prémonition de la mort de son mari, d’où le titre. Elle se lève chaque matin à un moment désordonné de la semaine et elle tente de rassembler les événements afin de comprendre un peu mieux ce qui arrive. Ce qui fait le charme du film, c’est probablement la chronologie. Bien qu’on y soit complètement perdus, les évènements s’emboîtent et à chaque jour, on arrive un peu mieux à comprendre ce qui se passe. À un moment j’ai cru écouter un film genre horreur à l’américaine mais non, heureusement. Le film est d’un suspense de très bon goût, un must selon moi. Les bruits et les effets de caméras sont aussi très bien calibrés, la où il le faut quand il le faut. Il n’y a pas vraiment de jeu de la part des personnages secondaires, l’action est grandement placée sur la femme en question et après tout, c’est compréhensible mais dans les scènes ou ils sont en jeu, ils sont fantastiques. Si j'avais quelque chose à reprocher au film, je parlerais probablement du fait que l'actrice semble, dans certaines scènes, un peu trop "freaker" pour des évènements pas si grave. Comme dans tout film, il y a quelques longueurs mais je crois qu’elles font partie intégrante du film, vous en aurez besoin pour vivre à fond les prochaines scènes. Rien d’extraordinaire, mais corrects. Brièvement, je vous dirais que le film vaut bien un petit 9,50$ ou un coup poinçon sur votre ciné-carte, vous ne le regretterez pas.

LIENS
Popmatters
Site officiel
Cyberpresse

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jeudi, mars 15, 2007

Une histoire dont JE suis le héros

J’ai une vie mouvementée. Certains sautent en parachute, d’autre du bungee, de l’échangisme ou encore de la vitesse. Moi, mon adrénaline, c’est le quotidien.

Dix heures et demie. Vous tuez confortablement votre mercredi soir sur MSN songeant au quotidien et tout votre tralala lorsqu’un bruit étrange parvient jusqu'à vos oreilles. Un tour de tête; vous scrutez la pièce. Rien en vue. Auriez-vous, par hasard, rêvé? Peut-être. Probablement. Vous vous dites que décidemment, il se fait tard et que vous auriez intérêt à détourner vos doigts de ce clavier vieux et poussiéreux pour vous concentrer sur vos travaux. En vous levant, vous frottez vos yeux en tentant de rassembler le semblant d’énergie qui vous reste, vous en aurez probablement besoin.

Si vous êtes normal, dans un quotidien banal et rationnel:
Vous vous assoyez et terminez votre devoir… ou non, c’est à votre guise. Vous brossez vos dents, vous vous emmitouflez dans vos couvertes et passez une nuit merveilleuse à rêver à des cerfs gambadants, des cerfs tout ce qu'il a de plus normal…

Si au contraire vous êtes malchanceux et un peu fêlé sur les bords voici ce qui vous arrivera:
En vous asseyant à la table, ce particulier son de gargouillis remonte et se fait entendre, cette fois ci, beaucoup plus fortement. En alerte, vous vous levez d’un bon et en cherchez la source. Un troisième puis un quatrième son retentissent, derrière puis devant, de la salle de bain à la cuisine en passant par la machine à laver. Au même moment un bip alarmant se fait entendre et c’est en vous approchant de la boîte que vous comprenez. Cette alarme, reliée directement à la pompe de la fosse septique vous indique qu’il y a un problème, une anormalité sévère. Vous imaginez le pire … Enfin je dis que vous imaginez, mais au fond, vous ne voulez qu’aucune image de scène éventuelle ne vous parvienne en tête.

Vous en aviser le supérieur immédiat mais sa panique ne parvient nullement à apaiser vos craintes. Après maintes consultations, on vous informe que vous devrez passer la prochaine heure et demi à déneiger l’emplacement de la fosse: il vous faudra retrouver les énormes couvercles de béton. Heureusement, pour simplifier votre tâche, ces pierres sont enfouies sous une tonne de neige, à l’endroit ou tout l’hiver, on a soufflé tous ces beaux flocons. Belle soirée en perspective. Après ces quelques moments vaillamment investis, vous allez vous coucher en apprenant qu’il ne vous sera pas possible de prendre une douche. La maison est coupée de toute eau. Vous vous dites que c’est probablement le prix à payer pour vivre à la campagne et vous dormez le reste d’une nuit que vous espérez paisible.

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mercredi, mars 14, 2007

Freak show

Décidément, cette nuit n'était pas mienne.

J'ai commencé par rêver que ma maison était en feu. J'étais dans la cuisine, celle du haut, puis tout à coup je remarquai une étincelle. Une étincelle? Que dis-je, un véritable volcan faisait rage entre le comptoir et la rangée d'armoires. MON DIEU! Je me retournai sur le champs et je criai a mon frère: SORS DEHORS CRISSE, LA MAISON VA BRULER! Avec une vigueur astrale, je soulevait frèrot et dévalai l'escalier jusqu'à l'extérieur. C'est alors que mon esprit s'évertua sur des sentiers plus tortueux. NOoon! On a oublié l'album photo! Je remontais à la cuisine, dans un but ultime: celui de braver le flammes afin de récupérer mon trésor, mon précieux, j'en faisais une affaire personnelle. Oui je sais, personne ne laisse ses albums photos aux cuisines mais dans mon rêve, c'était comme ça, que voulez vous! Et la ... surprise! Le feu est éteins, pas la moindre trace de brûlure, en bon français "toute est cleancut". Sortant la tête par la fenêtre, j'étire mon bras en un grand salut au petit dernier, TU PEUX RENTRER LE FEU EST MORT!

Probablement troublé par l'incident et le farfelu de la situation, mon imagination dévala vers un second "rêve". J'étais chez ma tante, celle que je vois 1 fois au 3 ans. Sauf que c'était pas chez elle, et qu'il y avait un inconnu, le chum de ma cousine. Parle parle, jase jase, ce rêve était plutôt banal et rien de rien spécial n'attirait mon attention si ce n'est le fait que trois lits superposés se tenaient dans la chambre ou nous discutions et que tels des primates, nous y étions grimpés. Dans ma logique absolue, je me dis intérieurement: "Quelle bonne idée, trois lits, j'imagine que c'est économique!" La stupidité jusque là relativement relative atteins son summum lorsque mon oncle nous annonça son désir de faire une balade en forêt. En ouvrant la porte, je me retrouvai donc immédiatement dans un petit bois d'été plutôt champêtre et un cerf s'avança vers nous. MON DIEU! Ce cerf était DÉBILE. En son flan, il avait une longue lame, un genre d'épée. Ce qui pouvait se révéler particulièrement dangereux dans l'éventualité où il se déciderait à charger. À peine avais-je fini ma réflexion que je le vis s'élancer et mon frère eu peine à éviter une "cudjatisation" instantané. Il s'en tira avec une coupure au mollet. C'était maintenant mon tour, la scène était magnifique: un cerfs de 5 pieds, panache en plus, c'était toute une bête. La fuite était impossible et je fus surpris de l'aisance avec laquelle il me rattrapa. Tel un Néo dans un film de matrix, j'évitai le tranchant de sa lame. Vous savez la passe ou il se plie le dos a 90 degrés par derrière? Eh bah à coté de moi c'était rien, je vous l'assure. Mon oncle se pointa au bon moment. Preux chevalier, il fonçait, la gueule ouverte vers cette abomination sans nom. Tel un étalon, le cerf se dressa sur ses pattes arrière et de son tranchant, sectionnat mon oncle en 3 ou 4 parties ne laissant pour témoin qu’une épaisse coulée de sang rouge. Mon esprit sadique, mon Thanatos s'emballa. J'eu droit à une version ralentie et "gore" tout en détails. Décidemment, le rêve tournait au cauchemar et n'ayant pas la force d'affronter la bête, j'ouvris instinctivement les yeux. Je m'assis, en sueur, au milieu de mon lit et songeait sérieusement à abandonner pour de bon toute consommation de LSD.

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lundi, mars 12, 2007

10h: Temps à tuer

Fin de relâche tout en douceur pour moi. Ce matin, la dame qui me "liftait" jusqu'au cégep était en retard, j'ai donc eu tout le loisir de ne pas assister à mon premier cours. Ça débute bien ... J'en ai profité pour me mettre à jour dans mes travaux, faut dire que j'ai pas vraiment été actif pendant la relâche... mais là je suis fin prêt, et pour la deuxième partie de session j'attaque! Je viens a peine de terminer de rédiger mon programme d'entraînement pour le cours de muscu, on va voir ce que ça va donner (vu ma motivation, pas grand chose sûrement). Vous auriez du voir ma compagne de table, finalement c'est vraiment pas mal le retour en classe.
Présentement 10h, mes collègues finissent le cours, plus qu'à rejoindre le prof pour lui remettre le devoir fraîchement terminé, vous viendrez dire que je suis pas ponctuel après ça!

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dimanche, mars 11, 2007

Weemisation!

En voyant le weemee de Virge, j'ai eu moi aussi l'envie de me virtualiser. Alors voila ce à quoi je ressemblerais si jamais j'étais un petit bonhomme fait de 0 et de 1. Tout serais identique, excepté la pente de ski ... j'ai eu envie de l'afficher parce que c'est probablement l'endroit où je serai le plus ennuyé de ne pas avoir été cet hiver. Dommage, je me reprendrai l'année prochaine ... Et en GRAND! Au fait, c'est pas un peu rat de faire payer les gens pour fabriquer des petits bonshommes dans un flash? Hop screenshot! Eh vlan, arnaqueurs!


Ah! Dans ma folie créatrice, j'ai aussi weemisé un petit personnage plutôt célèbre ... vous devinez qui c'est? Non! Vraiment pas?


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samedi, mars 10, 2007

Comme un odeur de cash

Dernier billet avant le "bogue de l'avancement d'heure", il est 11:30. Avant tout, je tiens a vous rappeler que je vous adore tous vieux, nouveaux et anciens amis. Vous avez été pour moi des collègues, des parents des confidents et ça je ne l'oublierais jamais. Voilà, mes intentions étaient probablement disproportionnées mais vaut mieux plus que pas assez!

Passons maintenant à ce qui importe vraiment, c'est à dire le cash! Ces temps ci c'est vraiment LE sujet IN: tendance. On en parle avec les élections, aux nouvelles, sur la blogosphere, les impôts: surtout que ma mère, en bonne comptable qu'elle est, à décidé de partir sa propre clinique! Bref, le cash est partout! Vous qui grattez peut-être les fonds de tiroirs à la recherche d'une fin de mois arrondie ne désespérez surtout pas! Le club des milliardaires n'est pas si fermé que ça! L'express.fr m'a appris que la planète comptait désormais 946 milliardaires dont 153 nouveaux en 2006! Vous voulez une combinaison gagnante, écoutez moi bien!

Pour devenir riche il faut:
-S'appeler Bill Porte, et fabriquer des fenêtres.
-Être un riche personnage d'affaires et faire une TONNE de transactions.
-Avoir un nom qui finit en EV, OV, OF et boire de la vodka.
-Exploiter des asiatiques.
-Reculer de 20 ans et investir en telecoms.
-De l'argent.

Voilà, la richesse n'a plus aucun secret pour vous. Sur ce, je vous laisse car décidément, cette playlist s'amuse vraiment à étirer mes nerfs!

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jeudi, mars 08, 2007

Ahh, les femmes!

Hey oui, le calendrier a, une fois de plus, fait le tour et nous à ramené la journée de la femme. Je m'interroge sur la pertinence d'une telle journée. C'est bien beau, on jase des différents conflits et les féministes ont l'occasion de se déverser le coeur mais j'ai parfois l'impression qu'on exagère. Je ne veux pas jouer le macho fini et je reconnais les pays ou l'ont fait subir tous ces traitements horrifiants aux femmes mais Mesdames, laissez-moi vous demander: vous sentez-vous traitées inférieurement, ici en Amérique du nord?

Je suis tout à fait daccord avec les dénonciations faites sur plusieurs dossiers comme le port de la burka, l'excision, les anneaux cervicaux et autres mutilations et non respect des conditions féminines mais je trouve dommage qu'on gaspille l'attention d'une telle journée pour déblatérer de la condition féminine occidentale. Pour moi, la femme d'ici, du Québec, est bien traitée et est entièrement à l'égal de l'homme. Bien sur, la mode et la publicité nous renvoient des images de greluches siliconisées mais je n'attends pas des femmes de mon entourages qu'elles se comportent, s'habillent ou agissent comme tel: ces femmes ne sont pas réelles. Et puis cette image télé n'est pas uniquement féminine; ne venez pas me dire que le stéréotype masculin est un mythe! Les féministes québécoises auraient avantages à ouvrir un peu les yeux et à être un peu moins égocentriques, l'ère est au féminisme international!

Articles reliés
La beauté qui fait mal- Katia Chapoutier> Le soleil
Une revue des terrifiants traitements subits par la femme à travers le temps, ouch!

Articles pas du tout reliés
Une grand-mère britannique cuisinait au cannabis> France-Presse
Article insolite plutôt marrant!

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mercredi, mars 07, 2007

La complainte de l'étudiant

Mercredi: il était temps! Ah la relâche, c'est bien l'fun mais j'ai l'impression de perdre mon temps. Trop habitué à ma petite routine? Peut-être ... Reste qu'à part dépenser de façon démente, je fais pas grand chose! La relâche, une occasion de se reposer ou de vider son compte bancaire? Je ne sais pas et non, pitié, ne m'en filez pas une deuxième pour y réfléchir! Si vous tenez mordicus à faire l'expérience, remplissez plutôt mon folio! Personnellement, j'aurais beaucoup plus apprécié finir la session en avance ou pourquoi pas un vendredi de congé pendant 5 semaines? C'est génial pour les partys ça, et en juin c'est merveilleusement reposant! Je tiens bon, il ne me reste que 5 jours de pur supplice et hop les cahiers, les examens, les escaliers ... vu comme ça, j'suis plus trop sûr.

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dimanche, mars 04, 2007

C'est ça les vacances

J'avais oublié à quel point c'est déprimant, long et chiant une salle d'attente. Camouflé en tranchée derrière une vitre anti-cancéreux enrhumés, j'écoutais casino à TVA. Je les sentais me fixer avec leurs masques jaunes et bleus, comme s'il m'en voulait d'avoir les bronches libérées. C'était comique de voir la fierté avec laquelle chacun s'avancait lorsqu'on entendait, dans un speaker vieux et gris, leur nom respectif. Après 8 bonnes heures d'attentes, sa patience est récompensée et elle obtient finalement un entretient avec le médecin. C'était évident: une bronchite/ pneumonie. Une prescription plus tard et une journée en moins, nous étions dans l'auto, le CD de pinkfloyd en boucle, en route vers la maison.

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samedi, mars 03, 2007

Mésaventure

2:00AM: cette nuit.

Je suis confortablement assoupi dans mon lit. Le son du silence persiste à vouloir me traîner jusqu'aux bras de morphée. Je suis dans les limbes, le purgatoire du sommeil. L'ambiance est troublée, j'entends un "toc.toc.toc." sans équivoque. Quelqu'un est ici, dans la maison, voir même dans ma chambre. Ais-je rêvé? Je lève les yeux et scrute la pièce: rien. Je tourne la tête vers la fenêtre en l'attente d'une silhouette. Au travers cet épais rideau improvisé, seule la lune, qui,d'une clarté ravissante, parvient à pénétrer la pupille élargie de mon oeil aguerrit. Du calme: j'ai rêvé. Étrange tout de même ... tout avait l'air si vrai ...

La sonnerie retentit. Je me lève en sursaut et file a la porte. Dehors : d’énormes flashes rouges et jaunes, 3 ou 4 camions d’incendie. J’ouvre la porte :

- Hey ! J’pense quel feu est pogné, ya des trucks partout.

- Euh … Ouain qu’est-ce qui se passe ?

- Je sais pas, je checkais par la vitre pis c’est ça qu’jai vu…

- … Okay, j’va m’habiller.

Lui répondis-je en refermant aussitôt la porte derrière moi.

Mon oncle a toujours été un personnage excentrique. Maintenant qu’il a fait acquisition d’une propriété à trois pas de chez nous, j’aurais du me douter que la présence d’un quelconque hurluberlu, a cette heure précise, ne pouvait être expliqué que par lui. Je regrettais déjà la dernière phrase que je lui avais dite. Diable, pourquoi devais-je aller m’habiller. J’aurais du tout de suite lui expliquer que la présence des pompiers était devenu un évènement plutôt banal ici. Voisins d’une usine désuète de planchers de bois francs, il n’est pas rare de voir le séchoir faire des sienne, le voisinage s’y est habitué.

C’est à ce moment-ci de l’histoire que nous nous sommes rendus jusqu’aux pompiers. Il semble que les bonhommes jaunes nous fixaient d’une manière plutôt étrange. 2 :15 et pas le moindre signe de fumée : une fausse alerte. Je me ramène chez nous.

- En tout cas, si ya de quoi j’tappel, on sait jamais c’qui peut s’passer aik le feu, hein !

Je me déshabille et me couche pour une deuxième tentative, les yeux bien ouverts fixant le plafond. La nuit va être dure/courte/pénible.

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jeudi, mars 01, 2007

Panne seche

Hé! Enfin le mois de mars nous tombe dessus ... Yep, ça fait légèrement: j'ai pas grand chose à écrire (pas tout à fait faux d'ailleurs). J'ai entrepris de récupérer les heures de sommeil qui me manquaient, ce qui me laisse nettement moins de temps pour écrire. Aussi, faut dire que la stratégie des profs est pas super cette session-ci. Ils ont tous eu la brillante idée de nous foutre les examens avant la relâche. "Ça va vous laisser plus de temps pour étudier les autres matières" qui disaient ... le Hic c'est que j'ai plus rien à étudier moi! D'un coté, plus de liberté et plus de temps a écouler et une relâche paisible et couteuse en perspective! À bientôt ... lorsque j'aurai retrouvé mon inspiration!

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